Des nouvelles du front…

novembre18

…ou plutôt du canapé, le terme serait plus judicieux. :D

C’est trempée et en boitant que je débarque ce matin chez ma sage-femme, n’ayant rien trouvé de mieux que de m’étaler de tout mon long à la sortie du métro. Je n’ai même pas pu me justifier auprès des passants hilares en exposant mon beau ventre de femme enceinte de 6 mois…puisque sur cette grossesse-ci, il est encore très discret. +1,300 kgs sur le balance ce matin même, à 24SA. Pris encore une fois bilatéralement dans mes seins qui sont énormes. ^^

Bref, on parle ensemble de mes contractions, toujours très présentes. Du repos, que je m’évertue à respecter le plus possible. De l’organisation que l’on met doucement en place.

(D’ailleurs, je n’ai jamais eu autant hâte de voir ma psy jeudi, elle qui me suggérait fermement d’apprendre à demander de l’aide devrait être fière de la superbe gueulante administrée à mes parents, qui ne semblaient pas prendre mon état au sérieux. C’est marrant comme tout le monde est beaucoup plus disponible quand on gueule un bon coup. ^^)

On parle aussi des fêtes qui arrivent et de ma plus grande peur : être hospitalisée à Noel. J’ai beau jouer les fortes, être dure, garder le sourire…je sais que je ne survivrai pas si je ne suis pas là quand Juliette soufflera ses bougies ou quand Tom déballera ses cadeaux. Je lui avoue même que je songe à ne pas me présenter à mon prochain rendez-vous du 13 décembre.

Vu ses yeux écarquillés et sa menace de m’y traîner par la peau du cul, elle prend mes dires au sérieux. :D

Pour m’apaiser, elle me confie que souvent, la maternité libère les patientes quelques heures, pour les jours un peu particuliers. Mais c’est en m’auscultant qu’elle va soulever un peu la chape de plomb qui pèse sur mes épaules : « col toujours bien fermé. Il est court, mais le bébé ne pèse pas dessus, et c’est une super nouvelle. Le repos paye, vous voyez, il faut continuer ».

Tu bouges comme un diable dans le métro, sur le chemin du retour. Je pose ma main sur mon ventre, je te berce, tu te calmes. Mes écouteurs diffusent une comptine des Beatles, et les larmes coulent, coulent, coulent. Chaque goutte qui tombe sur mon manteau rouge m’apaise, je sens la chape de plombe se soulever, doucement.

On va y arriver, mon bébé, on va y arriver. On va les atteindre ces putains de 37 SA, tu verras. ♥

Mi-parcours

novembre9

C’est étrange ce mélange de sentiments, à la veille de la seconde échographie. Bien évidemment je suis ravie à l’idée de revoir notre bébé sur l’écran, avoir enfin confirmation de son sexe, être rassurée sur sa bonne croissance. Mais je sais aussi qu’il va falloir aussi vérifier d’autres choses, bien moins réjouissantes.

J’ai passé les jours précédents à avaler des kilomètres de pages web sur les cols raccourcis, sur les protocoles de MAP. J’ai du analyser des centaines de clichés de col. C’est dingue finalement tout ce que les hôpitaux universitaires peuvent publier sur le net.

Bref, quand mon col s’affiche sur l’écran, je distingue nettement que mon col interne est bien fermé. Gros soupir de soulagement. L’échographe mesure le col, 27mm. Elle ne semble pas plus préoccupée que ça, en même temps elle est aussi agréable qu’une porte de prison. Nous aurions peut être du cacher que cette grossesse était notre troisième, parce qu’elle va littéralement nous bâcler l’examen.

Aucun cliché où l’on distingue nettement notre bébé,  aucun moment où elle va s’attendrir sur son petit visage. Les mesures sont prises en rafale, sans même nous expliquer ce qui se passe : « tout va bien, RAS. Vous savez le sexe ? »
« Heu, on nous a donné une estimation à 12SA mais… »
(en me coupant sèchement) « oui mais là je peux vous le dire, c’est un garçon ».

Oublier cette dame, sa mine renfrognée. Se rappeler tes petites mains et tes petits pieds avec lesquels tu cachais ton visage. Graver le bonheur de ton Papa, de ta grande soeur mais surtout, de ton grand frère. Comparer tes mesures, découvrir qu’au même stade, tu es le mieux portant de mes 3 enfants.

Continuer à se reposer, encore plus peut être parce que oui, 27mm, c’est peu. Profiter de mon foyer car je sais que du jour au lendemain, je peux le quitter. Compter chaque jour qui passe, me fixer des étapes. Commander 3 tonnes de laine en bleu pétrole et t’imaginer dedans.

Mon fils, mon petit dernier. Celui qui va boucler la boucle. ♥

Le « up & down » de Tom (épisode 42)

novembre5

J’aime…
- relever tous les gros mots que j’entends autour de moi : les vieux bien sûr (nb : arf…), à la télé, dans la rue…même depuis notre balcon, en regardant les joueurs de tennis du club d’en face. Et là, c’est un festival ! :D Par contre ils ne s’excusent pas quand je leur hurle que ce n’est pas bien, je ne comprends pas pourquoi. :D
- dans la même genre, je suis très à cheval sur la sécurité routière. Je pense que je peux défaillir à la vue d’un motard sans casque (nb : bienvenue à Marseille chéri… :D ), d’une voiture mal garée ou d’une personne qui traverse mal dans les clous. Maman se demande si je ne vais pas finir gardien de la paix. :D
- les odeurs. Je suis très sensible aux odeurs…avec Maman on adore humer les fenêtres au retour de l’école, on devine les plats, les épices…et je suis sacrément doué !
-  aider Maman à conduire la poussette de Juliette au retour de l’école. Ça la fatigue beaucoup, alors je m’empresse de prendre le relais. Mais je crois que maintenant, on va surtout pousser la princesse à se bouger ! :D
- ramener des trucs dans mes poches. Arrivé à la maison, je fais des surprises aux vieux…elles ne sont pas toujours bonnes par contre. :D

Pas de « down » aujourd’hui, mais sans doute le plus beau « up » depuis 42 épisodes…j’aime…
- sentir le bébé dans le ventre de Maman. Et je crois qu’il se passe un truc très bizarre entre lui et moi, c’est qu’il réagit à CHAQUE FOIS que je pose ma main sur son ventre. Je lui parle, il me « répond ». Juliette a beau poser sa main, ça ne marche jamais…mais moi, il me répond toujours. Et j’adore ça. ♥

Si ce gosse savait à quel point il a transformé ma vie. Et encore aujourd’hui, il est là, il m’aide à tricoter un lien avec ce bébé dans une grossesse pas forcément facile. Que je suis bénie de l’avoir dans ma vie. ♥

Quand le corps se rappelle à vous

octobre28

J’ai ce que l’on peut appeler un utérus contractile. Découvert pendant la grossesse de Tom, je pensais que les contractions n’auraient jamais d’effets notables sur mon col. Notre parcours avec Juliette m’aura prouvé le contraire.

Des contractions pour cette grossesse, j’en ai depuis déjà plusieurs semaines. Une dizaine par jour en moyenne, facilement identifiables et isolées les unes des autres. La routine.

Mercredi dernier, je me traine un mal de bide étrange, très ressemblant à des maux de règle. Je ne m’inquiète pas plus que ça, peut être le ventre qui pousse ? Des douleurs ligamentaires ? Jeudi matin, c’est toujours là. En continu. Je me décide à appeler ma sage femme en rentrant du théâtre avec les petits, mais leur sieste calme les douleurs. Jusqu’à ce que je découvre du sang sur du papier toilette…

La panique. Les pleurs. Le mari qui rentre à toute vitesse. Sa difficulté à me faire quitter la maison. Ma peur de ne pas rentrer des urgences. Le trajet dans un silence pesant. Et retrouver ces mini box d’auscultation qui hantent encore certains de mes rêves.

Ces douleurs, ce n’était pas le ventre qui pousse. Couillonne que je suis. C’était des contractions. Qui à force de titiller mon col l’ont fait saigner. Mais Dieu merci, ne l’ont pas encore modifié. A peine ouvert sous le doigt de la sage femme, qui n’a pas osé le toucher davantage.

Sage-femme gentille mais bien désemparée face à ma situation. Elle ne peut pas me donner le moindre traitement, surtout quand on sait la dernière dépêche de tombée. « Du repos Madame, du repos. Si vous ne changez rien à votre façon de vivre, dans 4 ou 5 semaines vous revenez et là, vous êtes bonne pour le service des grossesses à risque. Il vous faut une nouvelle organisation, et vite ».

Depuis, je reste allongée, le plus possible. Ce week-end ce fut facile, aujourd’hui, seule avec les petits, ça l’est moins. Les douleurs reviennent vite, et moralement, me désespèrent. Si j’ai fait le deuil d’une grossesse idéale, j’avoue être désarmée par le fait que les problèmes se posent si tôt.

Et eux, petits bouts de chou qui sont si compréhensifs. Si patients malgré des vacances franchement gâchées. Mais angoissés un peu, surtout Tom. Sa façon de tester nos limites et de jouer la provocation me rappellent de bien douloureux souvenirs

Que j’aimerai parfois fermer les yeux, les rouvrir dans un an et savoir si nous avons réussi à surmonter tout ça, tous les 5 ensemble.

L’annonce de la grossesse

octobre24

Annoncer la venue d’un premier enfant, c’est facile. Attendu, parfois même avec impatience…les réactions sont en général assez enthousiastes. Annoncer la venue d’un second enfant, c’est facile aussi. C’est légitime, socialement accepté… »vous n’allez quand même pas le laisser tout seul pas vrai ? ». Mais annoncer la venue d’un troisième enfant…

Pourtant, je n’avais jamais caché ce souhait à nos familles. Elles le savaient, surtout ma belle-mère, chez qui nous stockons toutes les anciennes affaires des petits. Quelle ne fut pas ma surprise en lisant un mail de sa part cet été…me racontant en détails le divorce d’un de ses amis, son couple n’ayant pas supporté l’arrivée de leur troisième bébé…

…alors qu’au moment même, je serrais les dents pour ne pas vomir mon petit déjeuner. Il m’en a fallu de l’humour et du courage pour ne pas lui répondre des insanités, redoutant de ce fait l’annonce de l’arrivée de Quenelle…que je repoussais sans cesse d’ailleurs.

L’annonce qui me faisait le plus peur était évidemment celle de ma mère. L’avant veille de la première écho, elle nous a rendu visite. Je ne sais plus comment le sujet est revenu sur le tapis, mais à moment je l’entends reprendre sa litanie préférée : « mais pourquoi veux tu un troisième enfant, tu sais bien comme la vie est compliquée de nos jours… »

« Je suis enceinte Maman ».

J’aurai payé cher pour filmer son visage à ce moment même, mais lui annoncer un cancer en phase terminale aurait eu le même effet. :D S’en suivra une conversation difficile mais très enrichissante, où de nombreux non dits auront été posés. Comme me l’a très justement confié mon mari juste après son départ ce soir là : « le fait que tu puisses rire de tout ça montre à quel point tu as avancé en thérapie, tu t’en rends compte ? »

Oh oui.

Comme je m’en doutais, ma belle-mère ne cautionnant pas notre choix (mais pourquoi ?), l’annonce l’a laissé de marbre. Mon père, lui, nous ayant répondu avec effroi « mais quel boulot ça va vous faire… »…juste avant de m’achever par son « mais Aurélien le voulait aussi hein ? »

Non non Papa, j’adore faire des mioches dans le dos de mon mari. ^^(ce que j’ai répondu texto d’ailleurs. :D )

Au final, les plus heureuses seront nos soeurs, ne voyant dans cette annonce qu’un nouveau neveu/nouvelle nièce à cajoler.

Mais la réaction qui m’a le plus touché, ce fut celle de ma mamie. Définitivement sur cette Terre, la personne qui me connait le mieux. Elle est heureuse, je m’en étonne : « alors, tu n’es pas horrifiée, comme tout le monde ? »
« Mais pourquoi le serais-je ? Ce n’est pas moi qui vais l’élever pas vrai ? Vous l’avez voulu, vous êtes heureux, c’est une bonne nouvelle non ? »

Oui Mamie, c’est une belle et une bonne nouvelle. Mais c’est tout de même triste de devoir le répéter tel un mantra à tout notre entourage.

Citrouille et cie

octobre22

Les vacances de la Toussaint ont donc démarré hier. En temps normal, j’aime organiser des plannings chargés, furetant le moindre spectacle dont les horaires pourraient nous convenir. Mais cette fois-ci, pas l’envie ni la moindre énergie pour le faire. J’ai décidé de nous laisser porter, pour une fois laisser le hasard remplir nos journées.

Hier nous avons essayé un Poussette Café en compagnie d’une copine. Même si le long trajet en transports m’a fatigué, nous avons tous passé un excellent moment. La semaine prochaine nous en visiterons un autre. Vendredi ils passent la journée chez ma Belle-Mère, vendredi prochain est un jour férié.

Il restera peu de jours au final pour se remettre de nos prochains week-ends chargés, pour essayer quelques idées épinglées sur Pinterest…et surtout…pour préparer la fête que nous attendons depuis des semaines maintenant : Halloween !

Bonnes vacances à vos loulous, et n’hésitez pas à partager vos bonnes idées en commentaire, Quenelle a tendance à accaparer la moindre de mes neurones. ;)

Rendez-vous du 5ème mois

octobre18

Elle n’a pas à me demander comment je vais, elle le lit sur mon visage : « c’est pas facile de vivre cette grossesse sereinement pas vrai ? ».

Non, ce n’est pas facile. Jeudi dernier, pendant mon cours de yoga, j’ai cru fissurer la poche des eaux. 2 gouttes dans ma culotte, c’est con, avec du recul sans doute une micro fuite urinaire. Mais j’étais totalement paniquée. Impossible de bouger, de respirer…je vais mettre la soirée et la nuit à me raisonner. J’ai compris à ce moment là que je devais trouver une solution.

Une amie va me conseiller une cure de chlorure de magnésium, apparemment réputé pour tonifier le col. J’achète des sachets dans le foulée. Tellement heureuse d’avoir trouvé sans doute un remède psychosomatique, je vais en boire un litre d’un coup. Me causant pour le coup un beau désordre gastrique.

On en rit toutes les 2, un rire jaune mais un rire quand même…parce que ça montre bien à quel point je vis dans la peur. Elle me propose une échographie du col tous les 15 jours, que j’accepte avec soulagement. Je me rends compte que je n’attends qu’une chose…qu’elle m’ausculte. Quand je pense que la majorité de mes copines refusent les touchers vaginaux…les miens sont des bénédictions.

Je vois à son visage qu’elle a peur elle aussi, de devoir m’annoncer une mauvaise nouvelle. Les contractions sont revenues, depuis quelques temps. Entre 10 et 15 par jour, une routine pour moi qui l’aie déjà vécu pour Tom et Juliette. Mais pour la première fois, je sais qu’elles peuvent agir sur le col. Je les accepte tout autant que je les déteste…je ne peux rien faire d’autre de toute façon.

« Col fermé et bien long », me dit elle avec un sourire de soulagement. La chape de plomb qui s’envole. Les larmes qui coulent. Je sens qu’elle veut clore le rendez-vous sur une belle note : « on va écouter le coeur du bébé ».

Quand elle arrive non sans peine à capter son rythme cardiaque, nous nous rendons compte que nos coeurs battent à l’unisson. Comme le sien est 2 fois plus rapide que le mien, on entend un battement pour nous 2, un battement pour lui, un battement pour nous 2, un battement pour lui…

Un ange passe dans la pièce, on se regarde, nos yeux sont embués toutes les 2.

Je n’ai jamais entendu plus douce musique à mes oreilles. ♥

Le « up & down » de Juliette (épisode 26)

octobre16

J’aime…
- me suspendre à n’importe quelle barrière, tel un petit singe. Faut pas croire, je suis un petit gabarit mais j’ai plus de biscottos que vous ne le croyez !
- l’ATSEM de ma classe, « Tata Sylvie ». Bon déjà quand elle s’occupait de Tom l’année dernière, elle avait un petit faible pour moi, je la soupçonne d’ailleurs d’avoir réussi le forcing pour m’avoir dans sa classe. :D Et cette année, on est inséparable. Je la cherche dès mon arrivée, et c’est toujours vers elle que je me réfugie si je me fais mal en récréation. Big Love.
- et en parlant de Big Love…j’avoue ne pas être insensible au charme du petit Alexandre, seul garçon de ma classe dont j’ai retenu le prénom. Faut voir le ton mielleux que je prends quand Papa me parle de lui… (nb : et le plus drôle est que ce petit garçon est…le frère du béguin de Tom. C’est bien, ça reste en famille. :D )
- sauter à pieds joints. Depuis que j’y arrive, je suis devenue une puce sauteuse. Même dans les escaliers. (nb : ils auront ma mort)
- marcher les yeux fermés. Alors je reconnais que c’est stupide et potentiellement dangereux, mais je m’en fous, je le fais quand même. Et je râle si je me fais mal. (nb : NOR-MAL).

Je n’aime pô…
- que Maman marche devant quand on rentre de l’école. Non, elle doit marcher DERRIERE moi, sinon je pique une crise.

Et 100 balles et un mars aussi, non ? :D Elle me tue cette gamine, je vous jure. ^^

Instantanés #4

octobre10

(Juliette et moi – pause du midi – trajet du retour un peu difficile) : « Tu sais ma chérie, il faut que tu comprennes que, même si un bébé va venir dans nos vies, je continuerai à t’aimer autant, si ce n’est davantage. Mon coeur va grandir, et il y aura de la place pour toi, pour Tom, et pour le bébé tu sais.
« Et pour Papa aussi, hein ! »

♥♥♥

(Tom, Juliette et moi – goûter à table) (Juliette) « Je veux ma tasse ! »
(Moi) « Ok, je vais te la chercher »
(Tom) « non Maman, laisse, j’y vais »
« ça ne te dérange pas ? »
« non Maman, tu as un bébé dans le ventre, tu dois te reposer, je vais le faire »

(Va contenir tes larmes dans un moment pareil ♥♥♥)

Tommy et la cantoche

octobre8

A la rentrée, je me rappelle que mon entourage s’extasiait sur « tout le temps libre » que j’allais enfin avoir, avec Tom et Juliette à l’école. Mais on ne se rend pas compte à quel point les 3 heures d’école du matin passent à une vitesse phénoménale. Et surtout, ce que j’avais bien sous-estimé : à quel point les allers-retours allaient m’épuiser.

Car Juliette ne va à l’école que le matin pour l’instant. Mais Tom retourne chaque après midi dans sa classe. Et même si l’école n’est pas loin, il faut marcher 10 minutes dans un sens et 1o minutes dans un autre. Et monter 3 étages. Tout ceci multiplié par 3 (Dieu merci mon mari peut les accompagner le matin), ça nous donne 1 heure de marche et 9 étages quotidiens. Beaucoup trop pour moi mais aussi, beaucoup pour la puce. Il était temps de faire découvrir la cantine à Tommy.

Il y est donc allé pour la première fois jeudi dernier, et comme nous nous en doutions, ça s’est très bien passé. Son meilleur ami était fou de joie de partager ce moment avec lui, et Tom semble avoir bien mangé, même si nous n’avons pas tout compris au menu du jour. :D Pour ce mois d’octobre, il ira donc à la cantine tous les jeudis. En attendant novembre, où nous y ajouterons un midi de plus.

De la même façon, Juliette va aller à l’école un après-midi d’octobre et un après-midi de novembre. Dans la forme, parce que j’ai des examens médicaux. Mais dans le fond, pour qu’elle découvre en douceur le dortoir et la sieste avec les copines.

Mieux vaut prévenir que guérir, qu’ils disaient. Anticiper, prévoir les choses…au cas où.

Ah si je pouvais parfois alléger cette épée de Damoclès au dessus de ma tête.

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